C’est une île étrange, désertée par les hommes. Dans les forêts verdoyantes, on ne trouve que quelques naïades qui s’ébrouent de torrents en cascades. Les bois sont remplis de senteurs musquées, d’effluves marins et nourriciers. C’est que la mer n’est jamais loin. Pourtant, les demoiselles errent toujours entre rivières et mousses tropicales, à la recherche du bonheur.
C’est l’île de Shaünipul, le dieu parmi les dieux
Son courroux ne fait peur à personne
Car il est bien plus bon que furieux
Shaünipul le Grand qui donne
L’amour aux ignobles comme aux vertueux
Shaünipul, la bête maître de son île
Sodomise les éphèbes de passage ou les belles androgynes
Après quoi sa passion devient le fil
Qui étrangle les pauvres enfants indignes
Shaünipul le vénérable prophétise à l’ombre des hévéas, bercé par Labyala et ses chœurs femelles. Il attend l’amour véritable.
16 mars 2007
12 mars 2007
4 mars 2007
Dans la vallée on n’entend que la diablesse resplendissante qui susurre : « Words like violence... »
Des vierges plongent dans l’eau profonde, des cailloux pleins les poches. Et leurs cœurs et sa voix glacés sombrent en silence.
Les spectres perchés au sommet du grand saule s’émerveillent des beautés qui meurent sans un cri. Ils attendent que le lac, repus, éructe l’écume.
Quand tout est fini la belle et son armée partent à leur tour rejoindre l’archange.
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