Mister Sandman
Je me languis de la promesse de vos rêves
Mister Sandman
Je me languis et j’espère
Mister Sandman
Dites-moi en quoi consiste la chose
Mister Sandman
La chose qu’il désire le plus !
M’aimer ou me dévorer
La peau ?
Le cœur ?
Les os ?
Mister Sandman
Dites-lui qu’il peut me croquer toute crue
S’il veut m’avaler toute nue
Je résisterai un peu
Et je cèderai au jeu
Mister Sandman
Dites-lui de se méfier de mes iris incendiaires
C’est peut-être moi qui l’engloutirai la première!
29 juillet 2007
24 juillet 2007
Les gens du cimetière
Ils sont morts
Ils dansent comme au bal des pendus
Une valse éperdue
Pour ceux qui vivent encore
Les gens du cimetière
Et leur corde coupée
Regardent ceux qui pleurent
L'amant, la mère, la soeur
Tant de coeurs éplorés !
Et la fille du cimetière
Les espionne
Elle voudrait leur parler
Les approcher
Sans qu'ils s'étonnent...
Ils sont morts
Ils dansent comme au bal des pendus
Une valse éperdue
Pour ceux qui vivent encore
Les gens du cimetière
Et leur corde coupée
Regardent ceux qui pleurent
L'amant, la mère, la soeur
Tant de coeurs éplorés !
Et la fille du cimetière
Les espionne
Elle voudrait leur parler
Les approcher
Sans qu'ils s'étonnent...
18 juillet 2007
Es-tu sûr de vouloir entrer...
Dans mon monde un peu stressé où les problèmes s'entassent
Où les ombres gagnent parfois aux dépens des espoirs ?
Mon apocalyptique ciel étoilé
Rempli d'étoiles palottes, presque voilées
Par mes peurs et mes errances
Leur flamme, belle luminescence
Ne brille pas toujours
Elle est comme l'amour, faite d'inconstance
Mais dans mon ciel chaotique, il ne fait jamais noir
Chaque jour est la page blanche d'une nouvelle histoire
Où tout change
Excepté tes rires chatouillés qui irisent mon ciel terne.
Où les ombres gagnent parfois aux dépens des espoirs ?
Mon apocalyptique ciel étoilé
Rempli d'étoiles palottes, presque voilées
Par mes peurs et mes errances
Leur flamme, belle luminescence
Ne brille pas toujours
Elle est comme l'amour, faite d'inconstance
Mais dans mon ciel chaotique, il ne fait jamais noir
Chaque jour est la page blanche d'une nouvelle histoire
Où tout change
Excepté tes rires chatouillés qui irisent mon ciel terne.
6 juillet 2007
Ça avait surgi tout d’un coup, de nulle part : « Embrasse-moi avant de partir. » Ce n’était pas, comme tu aurais pu le croire, un prétexte pour te faire taire, mais une évidence, émergeant au milieu de la masse informe des choses : embrasse-moi ou je meurs.
Tu t’es tourné vers moi, tu as pris mon visage entre tes mains et tu m’as embrassée. Comme jamais tu ne l’avais fait auparavant. A moins que ce soit moi qui n’aie jamais perçu tes incursions de cette façon .Moi, qui ne savais plus s’il fallait te repousser ou chercher tes lèvres et ta langue, forcée et consentante à la fois.
Etait-ce un simple baiser ? Car lorsque j’y repense, « desespéré » est le premier qualificatif qui me vient à l’esprit. Comme si tu me disais adieu.
« Pars avec moi » (ou peut-être était-ce « descends » ou « viens avec moi », déjà les souvenirs s’estompent…), voilà ce que tu m’as dit, ensuite. Tu savais quelle serait ma réponse, évidemment. Pourtant, j’y ai pensé, pendant une seconde… à partir avec toi, si tu savais… Mais vite, très vite, les ombres et le monde tout entier m’ont rappelée à l’ordre : pas raisonnable, inenvisageable de descendre avec toi courir et danser dans la nuit noire ! C’était tellement plus facile de blâmer l’univers, les gens, ce qu’il est permis de faire et ce qui ne l’est pas plutôt que de reconnaître que tout cela ne cachait en fait que mon manque de courage.
Alors voilà… tu es parti sans rien remarquer, sans t’apercevoir que les larmes que j’essayais tant bien que mal de retenir avaient finalement triomphé. Tu es parti et je les ai laissées couler en me demandant ce qui m’arrivait. D’où venait cette sensation étrange d’avoir été si proche et si loin de toi ? Comme si nous ne nous reverrions plus. Jamais.
Je ne saurais expliquer ce qui a provoqué cela : peut-être cette journée haute en couleur et pleine de rebondissements, ou les mouvements de la nuit qui tombait, du temps qui passait. Qui sait ?
Et pour finir, un signe, diraient ceux qui croient au destin. Des mots presque moralisateurs pour me narguer, pour me montrer ce que j’aurais dû faire, ce que j’aurais pu faire si je n’avais pas autant peur.
« If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world ? »
Et toi, si je t’avais demandé de partir avec moi, qu’aurais-tu fait ?
Tu t’es tourné vers moi, tu as pris mon visage entre tes mains et tu m’as embrassée. Comme jamais tu ne l’avais fait auparavant. A moins que ce soit moi qui n’aie jamais perçu tes incursions de cette façon .Moi, qui ne savais plus s’il fallait te repousser ou chercher tes lèvres et ta langue, forcée et consentante à la fois.
Etait-ce un simple baiser ? Car lorsque j’y repense, « desespéré » est le premier qualificatif qui me vient à l’esprit. Comme si tu me disais adieu.
« Pars avec moi » (ou peut-être était-ce « descends » ou « viens avec moi », déjà les souvenirs s’estompent…), voilà ce que tu m’as dit, ensuite. Tu savais quelle serait ma réponse, évidemment. Pourtant, j’y ai pensé, pendant une seconde… à partir avec toi, si tu savais… Mais vite, très vite, les ombres et le monde tout entier m’ont rappelée à l’ordre : pas raisonnable, inenvisageable de descendre avec toi courir et danser dans la nuit noire ! C’était tellement plus facile de blâmer l’univers, les gens, ce qu’il est permis de faire et ce qui ne l’est pas plutôt que de reconnaître que tout cela ne cachait en fait que mon manque de courage.
Alors voilà… tu es parti sans rien remarquer, sans t’apercevoir que les larmes que j’essayais tant bien que mal de retenir avaient finalement triomphé. Tu es parti et je les ai laissées couler en me demandant ce qui m’arrivait. D’où venait cette sensation étrange d’avoir été si proche et si loin de toi ? Comme si nous ne nous reverrions plus. Jamais.
Je ne saurais expliquer ce qui a provoqué cela : peut-être cette journée haute en couleur et pleine de rebondissements, ou les mouvements de la nuit qui tombait, du temps qui passait. Qui sait ?
Et pour finir, un signe, diraient ceux qui croient au destin. Des mots presque moralisateurs pour me narguer, pour me montrer ce que j’aurais dû faire, ce que j’aurais pu faire si je n’avais pas autant peur.
« If I lay here, if I just lay here, would you lie with me and just forget the world ? »
Et toi, si je t’avais demandé de partir avec moi, qu’aurais-tu fait ?
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