9 janvier 2008

Le brasier

"Il n'y a plus rien de commun entre moi
Et ceux qui craignent les brûlures"
APOLLINAIRE, Le brasie
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Je traverse le brasier
Tout se consume

C’est le brasier
La chaleur qui transperce
Les consciences et les cœurs

Les langues de feu sur mes brûlures écarlates
Sont des blessures létales

Pourtant je suis vivante et toutes ces mains qui m’agrippent ne sont que des flammes. Elles veulent me brûler vive et me rendre plus forte.
Dans le brasier, sacerdoce innommable

8 janvier 2008

Envie soudaine d’écrire
Des douleurs et des joies, douce adolescence !
Ces vieux habits qu’on portait sans décence
Qu’on aimait maudire
Me siéent toujours !

Et cette madeleine encore tiède
Au parfum d’amertume
Est un éclair, un intermède
Dans le tourbillon des mondes réels et posthumes
Où la vie grouille depuis toujours.