"Il n'y a plus rien de commun entre moi
Et ceux qui craignent les brûlures"
APOLLINAIRE, Le brasier
Je traverse le brasier
Tout se consume
C’est le brasier
La chaleur qui transperce
Les consciences et les cœurs
Les langues de feu sur mes brûlures écarlates
Sont des blessures létales
Pourtant je suis vivante et toutes ces mains qui m’agrippent ne sont que des flammes. Elles veulent me brûler vive et me rendre plus forte.
Dans le brasier, sacerdoce innommable
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire