20 septembre 2008

Ivresse




Les oriflammes fièrement dressés s'inclinent un à un tandis que la lumière disparait


Car dans le noir tout semble plus beau

Seule reste la chair, la viande saignante , titubante et nue sur les draps de soie

Et moi flottant comme un Pavillon

devant la merveilleuse intensité des mers psychédéliques

Que rien ne veut troubler


Quel est donc ce vin, cette absinthe au parfum capiteux

Qui m'enivre doucement ?

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