Il y a des choses comme ça, qui peuvent être douloureuses, auxquelles on n'a pas une seconde à consacrer, mais qu'on s'entête à faire. Aimer, rêver, lire… Ecrire.
Que d'efforts pour arriver à extirper quelques lignes de l'imbroglio qui me sert de cerveau, démêler les nœuds, donner un sens aux vides et aux pleins.
Si seulement je pouvais les maîtriser, ces mots. S'ils pouvaient m'obéir, en dociles brochettes de syllabes qu'ils sont !
L'écriture est-elle un combat ? Ai-je une chance d'en sortir vainqueur ? Chaque rime, chaque phrase juste est une manche gagnée. Une revanche prise sur toutes ces fois où je tâtonne, griffonne, trépigne, ausculte la moindre parcelle de mélancolie, tape des pieds comme une enfant dans l'espoir que les mots sortiront de terre ou bien tomberont du ciel. Qu'ils soient étoile ou herbe folle, peu importe, pourvu qu'ils viennent, qu'ils soient là, précieux, discrets, éclatants !
15 novembre 2008
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