9 mai 2007




Elle l’avait oublié
Souvenirs au fond d’un tiroir
Elle avait appris à l’effacer
A le noyer au fond du puit (ou de l’urinoir ?)
Par où s’échappent les blessures ardentes

Comment avait elle pu l’oublier ?????

Maintenant elle se rappelait, mais c’était trop tard
Le froid entrait en elle comme dans un moulin
Il l’avait tué en lui tenant la main
Il l’avait sauvé de son avatar
Parce qu’il les aimait, elle, ses souvenirs et sa souffrance

N.B : Ne jamais oublier
Que c’est ce qui nous blesse
Qui nous rend vivant

1 commentaire:

Viola - Léa a dit…

En me regardant saigner, je me dis que la vie s'écoule ... c'est cool d'être vivant, s'écoulent pourtant les ans.