Des mots toujours, pour décrire le flou. La lumière diffuse qui entoure chaque atome. La réalité d'un sourire, l'inconsistance d'un monde noyé sous les regards vides de ceux qui ne rêvent plus. Parce que rien n'existe d'autre que ce langage qui nous enferme parfois, nous libère bien plus souvent.
Se saisir des mots, de ce petit bout d'étoffe qui dépasse quelques fois, imperceptiblement. L'attraper, et tirer, oui, tirer de toute ses forces sur le fil de la vie! Narguer les Parques, vieilles encroûtées, et leur montrer que ce fil qu'elles semblent garder jalousement, tout le monde peut s'y accrocher.
S'approprier les mots ou la vie, quelle différence, au fond ?
8 novembre 2008
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1 commentaire:
Je crois bien qu'il n'y en a pas. :)
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