24 janvier 2009

Combien de fois ai-je entendu
Des violons et des saccades
Des chants et des rires en cascade ?


Les passants, sur la grande place
Et leurs visages me font face
Leurs ombres burinées s'interrogent


Elles s'arrêtent, me fixent, me jaugent
Alors qu'insouciante, je dévale les pentes
Je cours sous ce soleil au zénith, et les plantes de mes pieds brûlés m'arriment à la Terre
Je ne peux pas voler,
sous le soleil


Je ne sais que courir,
Arpenter les montées, les descentes
Et tournoyer, bien accrochée à ma terre




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