Tous les chemins, et même les labyrinthes me ramènent à cette obsession dont il y aurait tant à dire. Une contradiction douce mais tenace où se perdent les heures. Et je souris, comme toujours, perplexe devant ce paradoxe où rouge et noir se mêlent, pour finalement se confondre, se perdre dans des considérations romanesques qui m'apaisent et m'épuisent.
Tout autour semble me questionner, mettre en doute mes chances de réussir. Mais je m'accommode de ces morsures et autres arabesques cinglantes.
C'est là, à l'intérieur, partout. Un accroc reprisé avec patience, et cousu du fil blanc de l'illusion. Celle qui, lorsqu'elle eut fini de me blesser, me sauva.
"C'est de la mauvaise volonté, du masochisme !" ,diront certains, ceux-là même qui me prêchaient la bonne parole. S'ils savaient que je me réjouis plus que je ne m'attriste ! Car je n'ai qu'une unique chose à espérer. Mais un mot de plus, et cela s'évanouira, je le sais. Alors je continue à sourire ...